A Team Etud’, on forme aussi des secouristes !

En ce début d’année, et après plusieurs reports dus aux confinements, nous avons demandé aux pompiers de l’UDSP 30 de venir dispenser la formation PSC1 à nos élèves de collège, lycée et CFA.

Dans un contexte de pandémie, la formation n’a pas pu être aussi pratique que ce qu’elle est en temps normal, donc certains exercices ont du être remplacés par des vidéos, mais malgré tout cette journée nous a donné un bon aperçu des conduites à tenir en cas d’urgence et nous a appris quelques gestes techniques qui peuvent sauver.

Première étape de la journée : les formalités administratives

La prise de température, passage obligé en tant de covid.

Afin de pouvoir obtenir le diplôme à son nom, chacun a commencé par remplir une fiche de renseignements. Nom, prénom, date de naissance… et température corporelle, coronavirus oblige !

Place à la première étape de la formation proprement dite : la protection

A l’aide de vidéos, le formateur nous a présenté différentes situations et nous avons réfléchi à ce qu’il convenait de faire en arrivant sur de telles scènes. La leçon à retenir : toujours marquer un temps d’arrêt pour évaluer la situation et les éventuels risques qu’elle présente. Ensuite, baliser, sécuriser la zone…

Deuxième étape : l’alerte

Une fois la zone sécurisée, il convient bien entendu de donner l’alerte le plus rapidement possible. Un petit rappel des différents numéros d’urgence s’impose :

  • 15 : le SAMU (pour tout ce qui est médical)
  • 18 : les pompiers (pour les accidents ou les incendies)
  • 17 : la police ou gendarmerie (en cas d’infraction)
  • 112 : numéro d’urgence européen (N’importe où en Europe, ce numéro permet de joindre les services d’urgence en français)
  • 114 : numéro d’urgence par SMS (Créé pour les personnes sourdes et malentendantes, mais peut aussi servir si l’on doit discrètement appeler les secours- en cas d’attaque terroriste par exemple)

Appeler le bon numéro, c’est déjà très bien, mais que dire au téléphone ?

Quand on appelle un service d’urgence, il faut toujours préciser qui on est (témoin, victime, notre numéro de téléphone), on est (adresse précise pour que les secours puissent nous trouver facilement et rapidement), pourquoi on appelle (étouffement, malaise, hémorragie…) et quels gestes on a effectué le cas échéant.

Et si on se sent perdu, pas de panique, la personne au bout du fil se chargera de poser les questions appropriées et de nous guider. Par contre, ne jamais jamais raccrocher le premier.

Troisième étape : les gestes qui sauvent !

Sang

Que faire en cas de saignement abondant ? Notre formateur nous a expliqué comment réaliser un pansement compressif pour arrêter le saignement, avec ou sans la participation de la victime. Si possible, éviter tout contact avec le sang de la victime, sinon penser à le signaler aux services de secours afin de procéder aux vérifications nécessaires (hépatite, SIDA, etc…).

Il nous a aussi expliqué comment faire un garrot, mais en nous précisant bien que c’est à éviter au maximum, et à n’utiliser qu’en dernier recours, en notant bien l’heure de sa pose… Et surtout ne jamais enlever un garrot, seul un médecin peut réaliser cet acte, autrement les toxines accumulées risquent de tuer la victime en se libérant.

Etouffement

Pour l’étouffement, nous avons eu la chance d’avoir une démonstration en direct, car parmi nous nous avions deux colocataires non soumis aux gestes barrière… Bien plus parlant que des explications ou une vidéo. La preuve en images :

Quand on avale une cuillère…

Nous avons par contre tous pu nous exercer à la manoeuvre à effectuer sur bébé, car notre formateur avait ramené un poupon de démonstration.

Adriel dans le feu de l’action !
Pawel
Et Auriane.

Conscience

En cas de victime inconsciente mais qui respire, nous avons appris qu’il fallait la mettre en Position Latérale de Sécurité (notamment pour éviter qu’elle se noie dans ses propres liquides). Là encore, nous n’avons pas tous pu manipuler en raison des gestes barrières, mais nous étions heureux d’avoir une petite mise en situation de nos deux colocataires.

Respiration

Enfin, que faire en cas de victime inconsciente ne respirant pas non plus ? Là, nous sommes tous passés aux travaux pratiques : utilisation du défibrillateur et massage cardiaque sur différents mannequins : adulte, enfant, nourrisson. Petit reportage photo :

Paolo essaie le défibrillateur.
Tout le monde s’y met !

Tous étaient ravis de cette journée enrichissante et passée dans la bonne humeur. Et fiers de savoir qu’ils avaient obtenu leur diplôme et le recevraient prochainement. Après une dernière prise de température, nous avons dit au revoir à notre formateur. Un grand merci à lui !

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